
les 15 et 16
septembre 2018:
35e édition des Journées
européennes du patrimoine dans les Hauts-de-France avec pour
thème « L’art du partage ».
Cité des
Électriciens à Bruay la Buissière
...spectacle
chorégraphique Cité des Électriciens à Bruay la Buissière par le
Conservatoire Communautaire de Danse de Bruay
...construction en carton, sur plus de 15 mètres de haut de l'artiste
Olivier GROSSETÊTE , la Tour de Pise...


JEP 2017: Cité des
Electriciens Bruay la Buissière
Construite de 1856 à 1861, la cité de corons des Électriciens, rattachée à
la Fosse n°2 (1856-1957), est la plus ancienne cité minière subsistant dans
la partie Ouest du Bassin Minier. Sa configuration a peu changé depuis sa
construction. La Cité des Électriciens constitue une véritable charnière
dans l’histoire de l’habitat ouvrier et témoigne de la progressive évolution
depuis les corons vers les cités pavillonnaires de la fin du XXème siècle.
Elle constitue un exemple exceptionnel de l’ambiance des premières cités
minières. Ouverture prévue fin 2017
Fin 2016 : Un classement national pour "
la chaîne des terrils "
Les terrils
de la région classés « historiques et pittoresques »
Une nouvelle reconnaissance pour les terrils du Bassin minier
Le Conseil d’état l’a officialisé par décret le 28 décembre
2016, il accorde aux terrils formant la chaîne des terrils du
Bassin minier du nord de la France une nouvelle reconnaissance,
celle d'être classés « Paysages d'intérêt » selon les critères «
historique » et « pittoresque », au titre de la loi paysages
1930.
Un classement symbolique rendu possible en grande partie grâce à
l’inscription préalable au patrimoine mondial de l’humanité,
comme le résume le ministère de l’Environnement : « Ce
classement fait suite à l’inscription des paysages miniers en
tant que " paysage culturel évolutif " au patrimoine de l’Unesco
en 2012. Il témoigne du récent changement de regard intervenu
sur un paysage original, entièrement façonné par l’homme. »
Le ministère résume ainsi l’intérêt d’un tel classement : « La
protection pérenne et la reconnaissance nationale de ce paysage
permettront de préserver la silhouette monumentale des terrils
et de les gérer en conciliant l’accueil des visiteurs avec les
impératifs de sécurité et de préservation des espaces naturels
qui s’y sont développés. »
Pour le CPIE Chaîne des Terrils, le choix du nom de l'ensemble
classé « la chaîne des terrils » est une belle reconnaissance du
travail mené par l'association sur le Bassin minier depuis près
de 30 ans.
La chaîne des terrils, manifestation visible d’un filon
souterrain de houille, s’étend sur environ 120 km de long, 2
départements et une cinquantaine de communes. Elle est unique en
Europe par ses dimensions et son état de conservation.
La liste des 53 communes concernées : Anzin, Auberchicourt,
Auby, Denain, Douai, Escaudain, Flines-les-Râches,
Fresnes-sur-Escaut, Haveluy, Hélesmes, Lallaing, Marchiennes,
Monchecourt, Ostricourt, Pecquencourt, Râches, Raismes, Rieulay,
Roost-Warendin, Vieux-Condé, Ames, Auchel, Auchy-au-bois, Avion,
Billy-Montigny, Bruay, Burbure, Carvin, Dourges, Enquin-les-Mines,
Estevelles, Ferfay, Fouquières-les-Lens, Grenay, Haillicourt,
Harnes, Hénin-Beaumont, Hesdigneul-les-Béthune, Labourse,
Lapugnoy, Libercourt, Ligny-les-Aire, Loison, Loos-en-Gohelle,
Maisnil-les-Ruitz, Mazingarbe, Méricourt, Oignies,
Noeux-les-Mines, Noyelles-sous-Lens, Rouvroy, Ruitz, Verquin.
Protection de nouveaux monuments
historiques dans le Nord et le Pas-de-Calais
Le préfet de la
région Nord – Pas-de-Calais Picardie, préfet du Nord, a signé
le 2 mai 2016 quatre arrêtés d’inscription au titre des
monuments historiques. Cette décision fait suite à l’avis
favorable à la
protection donné par la Commission régionale du patrimoine et
des sites (CRPS) réunie les 18 juin et 17 novembre 2015, à la
direction régionale des affaires culturelles (DRAC).
► Département du Nord :
• Le bastion des Forges et sa courtine à Bouchain, rare
vestige des fortifications de laville, est un exemple parmi les
plus anciens de la fortification bastionnée dans les Pays-Bas
espagnols (1532-34), construit par Jehan Lartésien, maître-maçon
d’Aire-sur-la-Lys, avec lesconseils de Jacopo di Costantino
Seghizzi dit le Frère de Modène, ingénieur italien. En raison
de son ancienneté, le bastion de Bouchain a été proposé au
classement qui sera examinéultérieurement par la Commission
nationale des monuments historiques. L’inscription
concerne le bastion des Forges avec la courtine attenante y
compris les éléments fortifiés dela Seconde Guerre mondiale en
totalité.
• La villa « Les Disques », rue Martin Luther King,
marque l’une des entrées du quartier Excentric à Dunkerque,
dessiné et construit par François Reynaert à partir de 1926.
Artiste
non formé au métier d’architecte, il conçoit en 1930 sa propre
maison dont le rez-de chaussée est occupé par l’unique magasin
de musique de Dunkerque. Ses façades
atypiques révèlent son original regard d’artiste. Cette
protection complète celles d’autres maisons du quartier datant
de 1988. L’inscription concerne la villa « Les Disques » en
totalité.
► Département du Pas-de-Calais :
• Le château de Berles - Monchel, ses dépendances et sa
ferme, construits de 1730 à 1820 par les Lallart, importante
famille de l’Artois, forment une composition remarquable en
coeur
de village. En 1823, un parc paysager est créé selon les
principes de l’art des jardins de l’époque : travail des espaces
par masses végétales combinant espaces couverts boisés et
prairies découvertes, avec un réseau d’allées ménageant des
points de vue. L’inscription concerne les façades et toitures du
château, des communs et de la ferme, et en totalité le sol
de la cour des communs, les portails et murs de clôture du
domaine avec leurs grilles, le parc.
• Au bout d’une longue allée arborée entre village et campagne,
le petit château de Parenty a été construit en 1785 selon
un modèle en vogue, peu fréquent dans la région : un pavillon
avec avant-corps semi-circulaire sur jardin, complété par deux
ailes basses au XIXe siècle. L’inscription concerne les façades
et toitures du château, et en totalité les murs de clôture, les
grilles et le portail d’entrée, le sol de la cour d’entrée, le
parc avec son mur de clôture en silex.
le mardi 2
février 2016 six arrêtés d’inscription au titre des monuments
historiques.
Dans le Nord:
Le château de La Tour à Noordpeene. Dans ce village de
Flandre s’est déroulée la bataille de la Peene (11 et 12 avril
1677) prélude à l’annexion à la France de Valenciennes, Cambrai,
Saint-Omer et Cassel. Les douves anciennes sont les vestiges du
château seigneurial, alors que les bâtiments ont été
reconstruits avant la Révolution dans l’esprit des demeures de
campagne. L’inscription concerne le château de La Tour pour ses
façades ettoitures et en totalité le décor du salon avec les
toiles de Bafcop, le parc avec les douves.
Le château de Villers-Campeau à Somain, rescapé de la
modernité dans un territoire fortement industrialisé, est le
témoignage d’une demeure aristocratique à la campagne due à la
famille Rémy de Campeau. Le réseau hydraulique antérieur au
XVIIe siècle, le corps de bâtiment du XVIIIe siècle, les
importantes transformations du XIXe siècle avec son parc
paysager et sa basse-cour donnent une forte dimension historique
au domaine. L’inscription concerne la totalité du château avec
ses communs, la cour d’honneur, les bâtiments de la basse-cour,
le parc avec son réseau hydraulique et ses éléments bâtis
(pavillon mauresque, colonne, ponts, glacière…), l’allée
d’accès.
Les vestiges de l’ancien château comtal du Quesnoy. Trois
niveaux de caves médiévales sont remarquablement conservés et le
bâtiment Cernay construit dans les années 1680 par Libéral
Bruand, architecte des Invalides à Paris, possède encore sa
volumétrie. L’inscription concerne la totalité des vestiges de
l’ancien château comtal comprenant la caserne Cernay (ancienne
grande salle du château et pavillon du XVIIIe siècle avec leurs
caves médiévales), la tour-porte d’entrée/corps de garde, les
vestiges des deux tours, les sols des cours, les fossés et les
vestiges qu’ils renferment.
Dans le Pas-de-Calais
Le château de Beauvoir à Beauvoir-Wavans, habitation de
la famille de Beaulaincourt réalisée en 1783 par l’architecte
Antoine Du Bois, est une construction simple et fonctionnelle.
Cet exemple de domaine agricole moderne comprenant logis,
dépendances (granges, remises, sellerie, bûcher, laiterie,
boulangerie, pressoir), potager et parc, témoigne d’une manière
de vivre à la campagne avant la Révolution. L’inscription
concerne la totalité du château avec ses pavillons, l’ensemble
de ses communs, le potager, la cour d’honneur, le parc avec ses
allées et les murs de clôture avec leurs portails.
Le jardin du château d’Audisques à Saint-Etienne-au-Mont
se compose de deux périodes de création imbriquées.
L’architecture générale du jardin, formée de trois entités
(terrasse, potager, jardin d’eau) datant du XVIIIe siècle, est
connue par un dessin d’époque. Au siècle suivant, la pression
foncière et l’air du temps en modifient l’aspect dans un sens
plus romantique avec une composition à l’anglaise. L’inscription
concerne la totalité du jardin avec ses éléments de structure
(murs de soutènement et de clôture, escaliers, balustrades,
pièce d’eau) et l’allée d’accès avec les murs de clôture et les
portails.
La Villa « Les Mauriciens » à Wimereux est une demeure
balnéaire construite à l’orée du XXe siècle pour un banquier
anglais. Les récentes recherches du propriétaire ont permis de
l’attribuer à l’architecte anglais John Belcher, spécialiste du
« baroque édouardien ». Cette unique réalisation en France de
cet architecte de renom a amené à reconsidérer la protection de
2005. L’inscription concerne la totalité de la villa avec son
jardin, son mur d’enceinte, ses grilles et ses portails, et son
terrain d’assise.
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